Nuit du court de novembre

COMPTE-RENDU DE LA NUIT DU COURT #1
RIDEAU SUR LA 34ÈME


Ce mardi 6 novembre, les membres de l’organisation du Festival du Cinéma Européen ont eu pour la première fois de l’année le plaisir d’accueillir son public d’habitués et de nouveaux curieux. Cette 35ème édition est lancée, dans un cinéma l’Univers flambant neuf.

19H45 les spectateurs entrent dans le cinéma, constatent avec étonnement les rénovations qui ont été réalisées depuis l’année dernière et se régalent des fameux croque-monsieurs dont la recette reste, année après année, secrète.

20H12 la salle est comble. Nous avons la joie de constater que de nombreuses personnes viennent pour la première fois – nous avons hâte d’entendre leurs retours sur la séance. Le Président du Festival explique au public le déroulement de celle-ci.

La programmation de cette soirée est notamment composée de trois films qui ont particulièrement touché les membres du jury lors de la dernière édition du Festival, ainsi que leurs organisateurs.

  • Les Bigorneaux, d’Alice Vial, dépeint la complexité des rapports qu’une fille peut avoir avec son père, veuf, et du décalage de points de vue qui peut s’en dégager. Alice Vial avait, il y a quelques années, remporté notre concours de scénarios.
  • Sacrilègede Christophe M. Saber, Elodie Brunner, Elena Tatti et François Morisset. Ce court-métrage au ton singulier révèle les conflits et désaccords qui peuvent s’instaurer entre jeunes de quartiers. Le suspens monte tout au long du film, jusqu’au dénouement inattendu.
  • Pépé le morse, de Lucrèce Andreae, est atypique et marquant tant les dialogues sont réalistes. Ce court-métrage d’animation expose la vie d’une famille sur trois générations, venue faire le deuil du grand-père, « Pépé le morse ». Entre réalisme, fantasmes et inconfort, ce film fait passer le spectateur par toutes les émotions.

23H10 le public échange et partage son ressenti avec l’équipe du Festival. Les avis divergent ; on peut dire que les courts-métrages présentés font réfléchir. Certains prolongent leurs conversations autour d’une crêpe et d’une bière. Lentement, le cinéma se vide. Les spectateurs s’en vont, déjà impatients de voir la prochaine programmation.